Pourquoi j’ai choisi le format Podcast ?

Le matin en voiture, je préfère écouter des discussions.
Le choix disponible sur les radios est assez binaire : soit j’écoute une émission sur un sujet qui ne m’intéresse pas toujours,  soit je tombe sur des animateurs•trices radios aux propos creux et à l’humour formaté. Enfin, disons que je suis peu sensible à leur humour. Je prends aussi le risque d’entendre des propos sexistes « censés faire rire » « Elle est quand même bonne…. » (suivi d’un rire graveleux)  ou la promotion de valeurs opposées aux miennes « On offre des places à toutes les girls  pour une soirée barbie bitch ».
Après m’être infligé cela pendant 20 minutes, je sors à coup sûr crispée de la voiture. Ce n’est pas la meilleure façon d’entamer la journée !
J’avais donc commencé à écouter des vidéos Youtube sur mon smartphone.
C’est le bouche à oreille qui m’a fait sauter le pas « podcast » !  Une de mes amies en écoutait  chaque matin en allant au bureau. J’ai téléchargé ma première appli, j’ai découvert et j’ai accroché… 

J’aime ce format en décalage avec le rythme effréné du quotidien… Génération XX est le premier podcast que j’ai suivi : des parcours de femmes, un ton chaleureux, proche… et des témoignages à la fois touchant et instructifs. 

Un peu d’histoire

On entend pour la première fois le mot podcast au début des années 2000. C’est une contraction d’ipod (le baladeur numérique d’Apple-remplacé aujourd’hui par les smartphones) et de broadcasting (diffusion). Au canada le podcast est appelé un balados. 

Et ce n’est pas étonnant cette référence à la balade puisque la majorité de l’écoute des podcasts se fait  pendant les trajets (en voiture, en transport en commun ou à pied).  En Belgique, ce sont les francophones les plus addict, 30% s’informent ou se changent les idées via ce format au moins une fois par mois contre seulement 16% des néerlandophones. 

Du contenu proche de nous

Ce sont surtout les podcasts natifs qui font le succès de ce format c’est-à-dire  du contenu original créé par des personnes comme vous et moi qui ont simplement envie de partager des infos, des histoires ou des réflexions. Ce qui est génial, c’est que cela permet à des voix alternatives d’émerger, de proposer une parole publique différente … et donc de proposer des contenus alternatifs aux médias « mainstream » qui déçoivent une partie de leur public.  Un univers riche où l’on trouve d’autres points de vue, un ton plus proche, des émotions et la possibilité de prendre le temps… Bref, c’est un espace d’expression et de créativité où tout est encore à construire. 

Le son : le média de demain ? 

Le succès de ce format est une vraie surprise… et puis, en y regardant de plus près, pas tant que ça… A cette ère où nous n’aimons plus attendre (a-t-on déjà aimé d’ailleurs ?), ils occupent nos oreilles et font passer le temps plus vite et de façon « intelligente ». Ils nous font entrer dans une bulle en dehors de la frénésie informationnelle. Et puis, ils sont très souvent gratuits… portés par la passion de leurs autrices-auteurs. 

Après l’image, la voix reprend de la place : on parle à google assistant ou autre sur notre téléphone, on laisse à nouveau des messages audio. Les sons ont l’avantage, d’être immersif, de demander moins de concentration que la lecture et de permettre quand même d’être présent à ce qui se passe autour de nous. 

Un podcast, c’est, pour moi, avant tout, un échange d’humain à humain… 

Je vous invite donc à découvrir le mien ;-). Ici

 

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